Marcato Atlas 150 : test complet de la machine à pâtes, avis et guide d’achat (avec comparatif)
Sommaire
- 1 Marcato Atlas 150 : test complet de la machine à pâtes, avis et guide d’achat (avec comparatif)
- 1.1 Présentation rapide : à qui s’adresse la Marcato Atlas 150 ?
- 1.2 Qualité de fabrication et stabilité de la Marcato Atlas 150
- 1.3 Réglage de l’épaisseur de la Marcato Atlas 150
- 1.4 Expérience d’utilisation de la Marcato Atlas 150
- 1.5 Accessoires et évolutivité : un écosystème riche
- 1.6 Nettoyage et entretien de la Marcato Atlas 150
- 1.7 Pâtes réussies : mes réglages préférés
- 1.8 Avec ou sans moteur : que change le Pastadrive ?
- 1.9 Usage réel : organisation et congélation
- 1.10 Durabilité et garantie : un investissement long terme
- 1.11 Rappels de sécurité et de bonnes pratiques
- 1.12 Comparatif : Atlas 150, Atlas 180 ou Imperia 100 ?
- 1.13 Les performances à table : texture et cuisson
- 1.14 Et le sans‑gluten, les pâtes à l’épeautre, au sarrasin ?
- 1.15 Prix et positionnement : que vaut le ticket d’entrée ?
- 1.16 Après plusieurs mois d’utilisation : est‑ce que je la recommande ?
- 1.17 Mon avis sur la Marcato Atlas 150
Personnellement, j’adore les pâtes fraîches. J’ai longuement travaillé avec des machines à pâtes d’entrée de gamme, parfois capricieuses. Puis j’ai pris en main la Marcato Atlas 150, best‑seller italien annoncé comme la référence des laminoirs domestiques. Après plusieurs semaines de préparation de lasagnes, tagliolini et fettucine, voici mon avis sur la Marcato Atlas 150 : on parle de précision, d’ergonomie, d’accessoires, d’entretien, de durabilité et bien sûr de rapport qualité‑prix. J’ajoute un comparatif face à l’Atlas 180 et à l’Imperia 100 pour vous aider à choisir sereinement.
Présentation rapide : à qui s’adresse la Marcato Atlas 150 ?
Si vous débutez mais que vous voulez une base sérieuse, l’Atlas 150 vise juste. Elle étale la pâte sur 150 mm de largeur, propose 10 positions d’épaisseur (environ 4,8 mm à 0,6 mm) et livre d’origine deux découpeurs : fettucine (≈6,5 mm) et tagliolini (≈1,5 mm). L’idée est simple : partir d’une feuille régulière, puis couper fin ou large selon l’envie. Vous pouvez aussi laisser la feuille entière pour faire des lasagnes, des raviolis ou des tortellini. La machine accepte par ailleurs un moteur Pastadrive (vendu séparément) qui remplace la manivelle. Résultat : un laminoir manuel qui peut évoluer vers un usage semi‑automatique sans changer de corps de machine.
- Il permet d’obtenir 3 formats de pâtes : Lasagnes (largeur 150 mm), fettuccine (6 mm) et tagliolini (1,5 mm)
- Régulateur à 10 positions pour différentes épaisseurs de tôle : de 4,8 mm à 0,6 mm
Qualité de fabrication et stabilité de la Marcato Atlas 150
Dès l’ouverture, on comprend pourquoi la Marcato a la cote. Le corps est rigide, dense, bien posé sur le plan de travail. Les rouleaux présentent une finition lisse, régulière, qui ne marque pas la pâte. La manivelle s’insère ferme, sans jeu. Le serre‑joint fourni est plus qu’un gadget : il solidarise vraiment la machine au plan de travail et change tout pour travailler seul(e). L’ensemble dégage une vraie impression de sérieux. Pas de vibration parasite, pas de flexion lorsqu’on passe une pâte un peu ferme.
Réglage de l’épaisseur de la Marcato Atlas 150
Le sélecteur 10 positions est net et répétable. Je peux revenir exactement au même cran d’un service à l’autre, ce qui est précieux pour standardiser ses recettes. En pratique, je travaille souvent comme ceci : Feuille initiale au cran 0/1 pour souder les couches et lisser la pâte. Ensuite, je replie, j’abaisse cran par cran (2, 3, 4…), en farinant très légèrement à chaque passage pour éviter l’accroche. Pour ce qui est des raviolis, je m’arrête autour du cran 6. Et pour des tagliolini fins, je pousse jusqu’à 8 voire 9 selon la teneur en œufs et en gluten.
La machine ne “pompe” pas la pâte : la traction est régulière. Même en travaillant seul, je garde une main libre pour guider la sortie. Mon avis sur la Marcato Atlas 150 au chapitre précision est excellent : on sent que les tolérances sont maîtrisées.
Expérience d’utilisation de la Marcato Atlas 150
Je pars d’un pâton reposé 30 minutes (semoule de blé dur fine + œufs, parfois un peu d’eau selon le taux d’humidité). Je l’aplatis au rouleau, puis je commence au plus large. À chaque cran, je replie en trois comme une lettre, je tourne la manivelle, je refarine à peine. Très vite, la feuille se tend, devient soyeuse. C’est là que la mécanique fait la différence : avec l’Atlas 150, la feuille ne “vibre” pas, ne présente pas de zébrures. La coupe fettucine sort nette et la tagliolini ne colle pas en paquet. En laissant la feuille entière, j’ai monté des lasagnes super régulières, bien plates, qui cuisent de manière homogène.
Accessoires et évolutivité : un écosystème riche
C’est l’un de ses atouts majeurs. L’Atlas 150 accepte de nombreux accessoires de coupe vendus séparément : spaghetti, spaghettini/capellini très fins, linguine, trenette, mafaldine/reginette ondulées, pappardelle larges, bigoli… L’intérêt est double : varier les plaisirs, mais aussi adapter l’outil à vos sauces (ragoût épais pour pappardelle, beurre‑sauge pour tagliolini, pesto pour trenette, etc.).
Autre point clé : la compatibilité avec le moteur Pastadrive. Il se clipse à la place de la manivelle, sans outil. Quand on veut produire pour six ou huit personnes, c’est un confort incroyable. On garde la main pour soutenir la feuille à la sortie, et la cadence grimpe naturellement. Pour un atelier ravioli avec les enfants, c’est aussi plus sûr.
- Il permet d’obtenir 3 formats de pâtes : Lasagnes (largeur 150 mm), fettuccine (6 mm) et tagliolini (1,5 mm)
- Régulateur à 10 positions pour différentes épaisseurs de tôle : de 4,8 mm à 0,6 mm
Nettoyage et entretien de la Marcato Atlas 150
L’Atlas 150 se nettoie à sec. Pas de lave‑vaisselle, pas d’immersion. Honnêtement, ce n’est pas un problème. Je passe une petite brosse pour enlever la farine restante, un cure‑dent pour chasser les micro‑résidus aux extrémités, et je tourne la manivelle à vide pour évacuer ce qui reste. Astuce : laissez sécher 30 à 60 minutes avant de brosser, les miettes de pâte partent mieux. Cette routine rapide suffit pour garder la machine impeccable des années. Et parce que la pâte ne chauffe jamais, il n’y a pas de caramelisation qui collerait durablement.
Pâtes réussies : mes réglages préférés
• Lasagne : cran 6 ou 7 selon la sauce. Une feuille qui reste ferme à la cuisson mais suffisamment fine pour éviter l’effet carton.
• Fettucine : cran 6 puis coupe dédiée. Idéal pour carbonara, bolognaise, ragoûts.
• Tagliolini : cran 8/9 si la pâte est assez élastique (œufs frais, farine riche). Sauce légère, beurre, citron, fruits de mer.
• Ravioli : cran 6 pour la structure. Feuille régulière + gabarit, puis soudure à l’eau.
Au-delà des chiffres, la cohérence est remarquable : pour deux pâtes faites à une semaine d’intervalle, aux mêmes crans, j’obtiens le même résultat. C’est la marque d’une mécanique stable.
Avec ou sans moteur : que change le Pastadrive ?
À la manivelle, on garde une sensation artisanale très agréable. Avec le Pastadrive, on gagne surtout en régularité et en cadence. Le défilement est constant, ce qui diminue les risques de déchirure quand on travaille une pâte très fine. Je conseille particulièrement le moteur pour les longues sessions (ravioli, grandes quantités à congeler) ou pour les personnes ayant moins de force dans les poignets. À l’inverse, pour une soirée deux personnes, la manivelle garde tout son charme.
- Il permet d’obtenir 3 formats de pâtes : Lasagnes (largeur 150 mm), fettuccine (6 mm) et tagliolini (1,5 mm)
- Régulateur à 10 positions pour différentes épaisseurs de tôle : de 4,8 mm à 0,6 mm
Usage réel : organisation et congélation
Je fonctionne en “batch”. Une fois les feuilles façonnées, je coupe une partie à la demande et je congèle le reste à plat(feuilles de lasagne intercalées avec un peu de semoule et de papier cuisson, nids de tagliolini/fettucine légèrement farinés). Le soir, je cuis directement congelé, sans décongélation préalable. L’Atlas 150 rend cette organisation fluide car les feuilles ont toutes la même épaisseur, elles se superposent bien et ne collent pas.
Durabilité et garantie : un investissement long terme
Bien entretenue, une Marcato se garde longtemps. Les utilisateurs parlent souvent d’un laminoir qui dure des années sans prendre de jeu. Les accessoires, eux, évoluent sans changer le corps de machine : on commence avec les coupes livrées, puis on ajoute au besoin. Mon avis sur la Marcato Atlas 150 côté longévité est excellent : la stabilité des rouleaux et la précision des crans ne se dégradent pas. C’est exactement ce qu’on attend d’un outil que l’on ressort chaque semaine.
Rappels de sécurité et de bonnes pratiques
Farinez avec parcimonie pour éviter de sécher la pâte. Ne forcez pas si la feuille résiste : revenez d’un cran, repliez, repassez. Ne laissez pas la machine à proximité d’une source de vapeur (évier, casseroles). Et ne la mouillez jamais : l’eau est l’ennemi de tout laminoir. Une housse ou une boîte protège très bien de la poussière entre deux utilisations.
Comparatif : Atlas 150, Atlas 180 ou Imperia 100 ?
Pour clarifier, j’ai résumé les différences importantes observées à l’usage et confirmées par les caractéristiques des marques.
| Modèle | Largeur de feuille | Positions d’épaisseur | Accessoires de coupe compatibles | Moteur optionnel | Pour quel usage |
|---|---|---|---|---|---|
| Marcato Atlas 150 | 150 mm | 10 | Écosystème le plus riche (spaghetti, capellini, linguine, trenette, pappardelle, reginette/mafaldine, bigoli, etc.) | Oui (Pastadrive) | Le meilleur équilibre taille/équipement pour la maison |
| Marcato Atlas 180 | 180 mm | 10 | Moins d’accessoires de coupe dédiés que la 150 ; priorité à la grande feuille | Oui (Pastadrive) | Idéale pour grandes lasagnes, plaques de ravioli XXL, pâtes farcies |
| Imperia 100 | 140–150 mm environ selon versions | 6 à 7 sur de nombreux modèles | Gamme d’accessoires correcte mais plus réduite ; ergonomie plus rustique | Moteur “Imperia PastaFacile” selon versions | Excellent laminoir aussi, sensation plus ferme, moins de positions d’épaisseur |
Si vous hésitez entre Marcato Atlas 150 ou 180, posez‑vous la question de votre cuisine au quotidien. En effet, si vous faites surtout pâtes longues + ravioli standard, la 150 est la plus polyvalente grâce à la richesse des accessoires. Si vous êtes team lasagnes XXL et grandes plaques farcies, l’Atlas 180 vous offre un vrai confort grâce à sa largeur supplémentaire. Quant à l’Imperia 100 ou Marcato Atlas 150, les deux sont solides ; je choisis la Marcato pour ses 10 crans et son écosystème.
- Il permet d’obtenir 3 formats de pâtes : Lasagnes (largeur 150 mm), fettuccine (6 mm) et tagliolini (1,5 mm)
- Régulateur à 10 positions pour différentes épaisseurs de tôle : de 4,8 mm à 0,6 mm
Les performances à table : texture et cuisson
Ce qui fait la magie des pâtes fraîches, c’est la texture. Avec la Marcato, la feuille sort régulière, donc l’épaisseur cuite est régulière. On évite ces zones épaisses qui restent al dente quand le reste est déjà trop cuit. Sur les tagliolini, j’obtiens un grain délicat, nerveux mais fondant. Sur les fettucine, l’épaisseur 6 assure une mâche présente, parfaite pour accrocher les ragoûts. En lasagne, la feuille garde sa tenue, ne se délite pas même après un passage au four prolongé.
Et le sans‑gluten, les pâtes à l’épeautre, au sarrasin ?
La machine n’a aucun souci avec des pâtes moins classiques. Il faut adapter la formule (ajout d’œuf ou de gomme xanthane, pétrissage plus long), mais la stabilité mécanique aide à trouver le bon réglage. Je vous conseille de ne pas descendre trop fin pour éviter les déchirures : cran 6/7 est souvent l’idéal.
Prix et positionnement : que vaut le ticket d’entrée ?
Oui, l’Atlas 150 coûte plus cher qu’un laminoir basique. Mais on achète ici un outil de précision qu’on va garder longtemps, avec un marché d’accessoires qui permet de s’amuser et d’évoluer. C’est typiquement l’achat “une fois et bien”. Pour un usage régulier, le surcoût est vite oublié à chaque service.
Après plusieurs mois d’utilisation : est‑ce que je la recommande ?
Clairement oui. Mon avis sur la Marcato Atlas 150 au long cours reste très positif. La machine n’a pas bougé, le réglage est toujours net, la coupe reste propre. Je l’ai utilisée avec et sans moteur, en sessions express comme en production familiale. Elle coche toutes les cases d’un laminoir domestique sérieux.
Mon avis sur la Marcato Atlas 150
L’Atlas 150 est un classique pour de bonnes raisons : précision des crans, polyvalence, accessoires, possibilité d’ajouter un moteur. Mon avis sur la Marcato Atlas 150 est clair : c’est la machine que je recommande en priorité pour faire des pâtes fraîches à la maison, qu’on soit débutant motivé ou cuisinier confirmé. Elle fait gagner du temps, elle donne des résultats réguliers, et elle donne envie de cuisiner. Tout simplement.
- Il permet d’obtenir 3 formats de pâtes : Lasagnes (largeur 150 mm), fettuccine (6 mm) et tagliolini (1,5 mm)
- Régulateur à 10 positions pour différentes épaisseurs de tôle : de 4,8 mm à 0,6 mm
J’ai aimé
- Réglage d’épaisseur précis (10 positions) et répétable
- Largeur 150 mm polyvalente pour la majorité des usages
- Écosystème d’accessoires très riche + compatibilité Pastadrive
- Feuilles régulières, coupe nette, rendu très constant
- Nettoyage à sec simple et rapide, machine stable
J’ai moins aimé
- Nettoyage uniquement à sec
- Accessoires additionnels si l’on veut tout explorer
FAQ – Marcato Atlas 150
La 180 propose une feuille plus large (180 mm) pratique pour grandes lasagnes et ravioli XXL. En revanche, la 150 reste la plus polyvalente grâce à son catalogue d’accessoires de coupe nettement plus fourni et au fait qu’on la trouve partout. Pour une cuisine du quotidien, je privilégie la 150. Pour les grands formats et les pâtes farcies, la 180 a du sens.
Où acheter la Marcato Atlas 150 ?
On la trouve facilement chez les grands sites marchands, dans les boutiques d’ustensiles et chez de nombreux revendeurs de matériel culinaire. Choisissez un vendeur qui propose les accessoires et le moteur Pastadrive en stock pour tout avoir sous la main, et vérifiez la présence du serre‑joint et de la manivelle dans le carton.
Imperia 100 ou Marcato Atlas 150 ?
Les deux sont italiennes et solides. Imperia offre une sensation plus rustique et souvent moins de crans d’épaisseur. Marcato apporte 10 positions nettes et un écosystème d’accessoires très abouti. Pour un usage régulier, j’apprécie le côté très répétable de la Marcato ; si vous aimez les objets au charme plus “old school”, l’Imperia est aussi un excellent choix.
Où trouver des accessoires pour la Marcato Atlas 150 ?
Dans les rayons ustensiles bien fournis et chez les revendeurs spécialisés, on trouve les découpeurs spaghetti, capellini, linguine, trenette, pappardelle, reginette/mafaldine, bigoli… Pensez aussi au moteur Pastadrive. Choisissez des accessoires compatibles Atlas 150 (la mention apparaît clairement) et, si vous utilisez le moteur, vérifiez que l’accessoire choisi est utilisable en mode motorisé (certains modèles décoratifs se travaillent uniquement à la manivelle).
À très vite pour un nouvel article,
Alexandre
Chef à domicile – Professeur de Pâtisserie-Boulangerie-Cuisine à Bordeaux
